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Malgré la crise, les comportements de consommation évoluent peu selon l'Insee

Les habitudes de consommation - et les inégalités qui vont avec selon le pouvoir d'achat - ont peu évolué au cours des dernières années.

Publié le

Le 17 juillet dernier, l'Insee publiait une série de chiffres sur les comportements de consommation des ménages français entre 2005 et 2011. Il ressort de ces chiffres que les comportements changent peu, malgré la crise. Un constat à contre-courant du discours officiel ambiant !

C'est curieux et pourtant attesté par l'Insee : « Entre 2005 et 2011, la structure moyenne de la consommation est stable, malgré l’ampleur des chocs économiques survenus sur la période. » En d'autres termes, malgré la crise, les comportements de consommation évoluent peu.

Un constat paradoxal s'il en est puisqu'en effet, si l'on se fie aux nombreuses enquêtes, aux sondages et autres discours officiels des directions marketing de tous poils, les Français seraient entrés dans une sorte de spirale révolutionnaire de la consommation !


Dans le détail, entre 2005 et 2011, selon les enquêtes Budget de famille, les inégalités de consommation et de structure des budgets ont dans l’ensemble assez peu varié. « En six ans, la consommation par ménage n’a quasiment pas crû (+ 0,1 % en moyenne par an en euros constants), avant de diminuer fortement en 2012, de 1,7 %. » En 2011 donc, en France métropolitaine, « les 20 % de ménages ayant les plus hauts niveaux de vie (cinquième quintile de niveau de vie) consomment 53 % de plus que la moyenne ; les 20 % de ménages les plus modestes (premier quintile de niveau de vie consomment 38 % de moins ». Ces chiffres étaient quasi identiques en 2005...


Des évolutions minimes et ciblées

En 2005 comme en 2011, la consommation des ménages dépend directement (et logiquement !) du nombre de personnes composant le foyer. Outre le nombre, l'âge des membres du foyer fait également varier la consommation, mais les écarts tendent à se réduire comme le souligne l'Insee : « En 2005, les ménages dont la personne de référence était âgée de 65 ans ou plus consommaient un tiers de moins que la moyenne. En 2011, l’écart n’est plus que de 20 %. »

L'autre critère influant directement sur la consommation tient à la qualité de locataire ou de propriétaire de son logement. De manière générale note l'Insee, « les ménages, qu’ils soient propriétaires ou locataires, consacrent au logement une part de leur budget d’autant plus faible que leur niveau de vie est élevé. Mais entre 2005 et 2011, cette part s’accroît chez les locataires les plus aisés (+ 2 points), tandis qu’elle est pratiquement stable chez les locataires les plus modestes. Il en résulte une diminution de l’écart entre ces deux catégories. » En chiffres, en 2005, le logement comptait pour 24 % des dépenses pour les familles modestes locataires de leur logement (20 % pour les familles les plus aisées).

En 2011, le même poste représentait 24 % des dépenses pour les familles modestes locataires et 22 % pour les familles les plus aisées. D'autres postes voient les disparités de consommation entre les ménages les plus aisés et les ménages les plus modestes, s'amenuiser. Tel est le cas notamment « pour les transports, pour le logement ou pour les loisirs et la culture. »

L’alimentation est une exception notable à cette tendance de fond : « avec la crise et la stagnation du niveau de vie, la situation des plus modestes continue de se rapprocher de celle des plus aisés mais plus lentement. »


Les loisirs et la culture échappent aux arbitrages

En moyenne, pour l’ensemble des ménages, le poids des dépenses de loisirs et de culture a légèrement diminué entre 2005 et 2011 (0,7 point). « À la différence de la forte réduction de la consommation de loisirs par ménage observée en 2012, ce recul ne doit pas être interprété comme une restriction de consommation que s’imposeraient les ménages. » Selon l'Insee, le recul du poids des loisirs tient « en réalité à la baisse continue, depuis de nombreuses années, des prix des matériels audiovisuels, photographiques et informatiques, qui représentent un cinquième de la dépense dans le poste ».

Cette baisse expliquerait à elle seule celle du coefficient budgétaire du poste. Sachant que le poids des dépenses de loisirs et culture croît avec le niveau de vie, chez les ménages les plus aisés, « la baisse des prix a plus que compensé la croissance du volume de produits consommés » tandis que chez les plus modestes, « l’engouement pour ces matériels a été suffisamment fort pour aboutir à une hausse du poids du poste ».

En chiffres, en 2005, les loisirs et la culture comptaient pour 8 % des dépenses pour les familles modestes locataires de leurs logements (12 % pour les familles les plus aisées). En 2011, le même poste représentait 9 % des dépenses pour les familles modestes locataires et 11 % pour les familles les plus aisées.


Le poids de l’alimentation ne se réduit plus

Contrairement à ce que l'on peut lire partout, le poids de la dépense en alimentation ne se réduit pas. « L’alimentation est une consommation nécessaire, dont le poids budgétaire décroît au fur et à mesure que l’on monte dans l’échelle des niveaux de vie : quand celui-ci augmente, les ménages choisissent habituellement de consacrer ce supplément de ressources aux autres postes de consommation. » L'Insee note toutefois quelques évolutions ces dernières années. En effet, sous l’effet de l’amélioration continue du pouvoir d’achat des ménages, au-delà des fluctuations conjoncturelles, le poids de l’alimentation a ainsi reculé au cours des dernières décennies. « Entre 1979 et 2005, le poids de l’alimentation a baissé de 9 points chez les 20 % de ménages les plus modestes. »

Depuis 2007 toutefois, ce mouvement s'est interrompu. Le recul du niveau de vie des foyers les plus modestes explique en partie le phénomène. « L’arrêt de la baisse du poids de l’alimentation dans la consommation des ménages peut sans doute refléter d’autres phénomènes, comme un changement de comportement des consommateurs, plus sensible à la qualité de l’alimentation. Pour les plus modestes, toutefois, elle semble traduire surtout le renforcement de la contrainte budgétaire dans un contexte de crise économique. »

Dominique André-Chaigneau, Toute La Franchise ©

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