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Bio c' Bon : Comment le distributeur bio s’est imposé dans le paysage français de l’alimentaire bio ?

Est il possible d'ouvrir un magasin Bio c' Bon en franchise ?

En l’espace de 10 ans, Bio c' Bon s’est hissée parmi les plus importantes enseignes françaises d’alimentaire bio en nombre de points de vente, aux côtés de Naturalia, Biomonde ou encore de l’incontournable Biocoop. Comment s’expliquent le succès et le développement phénoménal de ce distributeur bio qui fait figure de marginal sur le marché ? Quelles opportunités offre le réseau aux investisseurs et entrepreneurs ? 

Pas de franchise Bio c' Bon…

magasin Bio c' BonCréé en 2008 par Thierry Brissaud, l’enseigne Bio c’ Bon s’est développée de manière fulgurante, déployant en l’espace de 10 ans un réseau qui compte à ce jour plus de 150 magasins, essentiellement implantés en France mais également chez nos voisins européens, en Espagne, Italie, Suisse et Belgique. Le distributeur a même récemment investi le marché japonais en ouvrant une première boutique à Tokyo en 2016, en association avec Aeon, puis une seconde, plus grande, en avril dernier dans le quartier huppé de Naka-Meguro. Bio c’ Bon table sur l’ouverture d’une cinquantaine de magasins au Japon dans les 5 ans. 

Ce développement remarquable l’est d’autant plus que Bio c’ Bon ne s’appuie pas sur un modèle de commerce organisé comme c’est le cas de Naturalia, qui se développe en franchise, ou de Biocoop, qui a adopté le système de la coopérative. Inutile de chercher à ouvrir un magasin Bio c’ Bon en franchise, le réseau se développe exclusivement en succursale. Mais alors comment expliquer une expansion aussi rapide ? Comment le réseau finance ces ouvertures en chaine ? 

… mais des opportunités pour les investisseurs

Le magazine LSA* s’est penché sur la question et révèle que le modèle financier de Bio c’ Bon se base à 75% sur le crédit bancaire et ses fonds propres, via la société d’investissement commercial Marne & Finance à laquelle il appartient. Les 25% restant sont assurés par des investissements de particuliers-associés. Bio c’ Bon s’appuie donc sur des investisseurs individuels à qui il propose des produits financiers particulièrement attractifs, ICBS et BCBB Rendement, qui affichent des perspectives de rendement annuel de 6 à 8,5%. Ainsi, s’il n’est pas possible de devenir franchisé Bio c’ Bon, il est quand même possible de profiter de la dynamique de développement de l’enseigne en devenant investisseur-associé. Ces investissements de particuliers font office de garantie permettant à Marne & Finance de débloquer du crédit bancaire. 

Plusieurs observateurs mettent toutefois les investisseurs en garde quant à la fiabilité de ce placement, expliquant qu’en cas de défaillance de l’entreprise, ce sont les fonds des particuliers qui serviront à rembourser les banques avec un risque réel de perte de capital à la clé. Pour autant, Bio c’ Bon ne semble pas avoir de mal à trouver des souscripteurs. Il faut dire que l’enseigne a de quoi convaincre et rassurer. Le marché du bio connait une croissance exponentielle et a frisé les 8 milliards d’euro en France en 2017.  Bio c’ Bon s’est imposé dans ce paysage français du bio avec une politique tarifaire qualifiée d’agressive et permise par une fine maitrise de coûts, notamment en matière d’approvisionnement. 

Du bio mais pas forcément du local

Si Bio c’ Bon ne lésine pas sur les loyers de ses magasins, conscient que l’emplacement est le nerf de la guerre en matière de commerce, l’enseigne se rattrape sur les autres postes de dépense et notamment l’approvisionnement. Certains reprochent à l’enseigne de ne pas faire du local et de commercialiser des produits importés de destination parfois bien lointaines. Certes, cette démarche ne s’inscrit pas dans l’esprit de la consommation bio qui s’apparente à une consommation durable et donc privilégiant le local et les circuits courts. Cependant Bio c’ Bon est loin d’être le seul acteur du secteur à avoir recours à l’importation et pour cause ; l’agriculture bio française n’a pas la capacité de à répondre à la demande toujours croissante en produits estampillés bio. Et si le gouvernement a récemment fait part de sa volonté de passer la surface agricole française cultivée en bio de 6,5 % à 15 % d’ici à 2022, les distributeurs, et parmi eux les distributeurs bio, sont encore massivement contraints à l’exportation.

Certains, notamment L’Eau Vive et Biocoop via leur soutien à l'association Terre de Liens, s’engagent directement dans le développement de l’agriculture bio. De son côté, Bio c’ Bon entend également contribuer à l’expansion des surfaces agricoles bio sur le territoire, mais fait une nouvelle bande à part avec son projet Bio Conquête, également présenté par LSA*. Avec Bio Conquête, Bio c’ Bon envisage ni plus ni moins de devenir exploitant agricole en investissant dans des exploitations mais également des usines. 

Le Décathlon de l’alimentaire bio ?

Alors qu’il vient tout juste d’inaugurer son nouveau complexe de 12.500m2 à Athis-Mons, qui intègre une plateforme logistique mais également un laboratoire de production de plats préparés, le groupe s’apprête donc à se doter de ses propres exploitations bio. Cette stratégie lui permettra d’avoir une meilleure maitrise de son approvisionnement, de pouvoir augmenter la part de produits français dans son catalogue et, bien sûr, de valoriser une production locale auprès de sa clientèle. A terme Bio c’ Bon jouira d’une maitrise totale de sa chaine de valeur, de la production à la vente, en passant par la logistique et le financier. Un modèle autarcique qui n’est pas sans rappeler celui de Décathlon.    

* Lire l’article LSA : Les dessous du développement à marche forcée de Bio c'Bon

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