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Ouvrir un commerce : Le plan de financement

Apport personnel, prêt bancaire, aides et subventions

Publié le

La création d'un commerce en franchise demande de réunir au démarrage de quoi financer le droit d'entrée, le droit au bail, les aménagements et équipements, les premiers stocks, etc ainsi qu'un fonds de roulement minimum pour faire face aux charges des premiers mois.

Ouvrir un commerce : Le plan de financement

Selon les chiffres de l'enquête annuelle FFF/Banque Populaire 2015, pour 71% des franchisés (63% en 2014), l’installation en franchise a coûté moins de 200K€ et pour 30%, moins de 50K€. « Les projets représentants un investissement compris entre 100 et 500K€ sont passées de 35% en 2014 à 42% en 2015. Parallèlement, les investissements supérieurs à 500K€ ne représentent que 4% des projets en 2015 contre 14% en 2014. »

Comment les franchisés ont-ils rassemblé les financements pour leur démarrage ? En piochant dans leurs ressources propres, mais aussi en contractant un emprunt classique auprès d'une banque. Certains ont complété leur budget avec d’autres formes de financement comme le crédit-bail, le prêt Nacre, un prêt d’honneur ou autre prêt régional.

En chiffres, en 2015, « les ressources personnelles allouées au projet sont stables à 44% en moyenne du montant global (42% en 2014), L’emprunt bancaire est sollicité pour la moitié du montant global des investissements, le reste étant financé par le crédit-bail et d’autres sources de financement. » Globalement en 2015, 15% des franchisés installés ont emprunté moins de 50K€ alors que 4 sur 10 ont obtenu un financement bancaire supérieur à 200K€. Seulement 21% des franchisés ont effectué des démarches spécifiques pour obtenir une aide financière auprès d’un organisme public. Parmi ces franchisés, 12% seulement ont obtenu une subvention.

Comment financer sa création d'entreprise en franchise ? 

Le plan de financement de la création d'un commerce en franchise est un assemblage de divers sources de financement qui, mises bout à bout, permettent de boucler le budget de démarrage.

6 pistes principales de financement sont utilisées par les créateurs d'un commerce en franchise :

1. Les capitaux propres ou apport personnel :
Généralement, l'apport personnel équivaut à au minimum 30% et souvent plus, de l'investissement nécessaire au démarrage. L'apport personnel est composé des économies personnelles du futur commerçant (livret A, plan d’épargne en action, livret d’épargne entreprise, plan d’épargne logement, etc), ou du fruit d'un héritage. L'apport personnel peut aussi être issu d'une donation d'un parent ou grand parent ou encore un prêt d'honneur octroyé par un réseau d'aide à la création d'entreprise.

2. Le prêt bancaire : Massivement utilisé pour financer la création d'un commerce en franchise, le prêt bancaire vient compléter le financement de démarrage. Le plus souvent, il est contracté en prenant comme garantie l'apport personnel. Il peut représenter jusqu'à 60% du total nécessaire. L'octroi d'un prêt bancaire nécessite de présenter à la banque un dossier solide comprenant une étude de marché et un prévisionnel solides. Comme dans l'immobilier, plus l'apport personnel est élevé et plus la banque est tentée de dire oui. L'apport personnel dans ce cas sert de garantie. Il limite les risques de l'organisme prêteur. En cas d'apport insuffisant, la banque est en droit de demander au créateur de se porter caution personnelle sur son prêt. Cette pratique ajoute aux risques pour le futur franchisé. Si l'entreprise ne rencontre pas le succès et qu'elle se retrouve en faillite, le chef d'entreprise devra honorer son prêt jusqu'à son terme sur ses propres deniers. Selon les chiffres de l'enquête annuelle FFF/Banque Populaire 2015, 70% des franchisés déclarent qu’être franchisé a joué en leur faveur dans l’octroi de leur crédit. Plus sécurisant pour les banques, un projet de commerce porté en franchise bénéficie en effet de la notoriété d'une marque connue, d'un savoir-faire éprouvé, et de l'accompagnement du franchiseur sur toute la durée du contrat.

3. Les prêts d’honneur :
Accordé par des associations telles que France Initiative, ADIE, réseau Entreprendre ou France Active, le prêt d'honneur est un prêt à taux 0% qui ne nécessite aucune garantie. Ce type de prêt a un gros avantage : il peut être directement utilisé pour augmenter le montant de l'apport personnel et offre ainsi un effet de levier aux créateurs. Son montant est généralement restreint (entre 2 000 et 7 000€), mais peut atteindre pour certains projets jusqu'à 90 000€ pour les projets innovants. L'échéancier des remboursements de ce type d'emprunt court sur des durées comprises entre 3 et 6 ans. Le prêt d’honneur étant octroyé sur dossier par les organismes habilités, il rassure les banques.

Pour obtenir un prêt d'honneur, il faut se rapprocher de :

  • BpiFrance : La Banque Publique d'Investissement accompagne et finance les entreprises de toutes tailles (TPE, PME, ETI, Grandes entreprises) pour une création pure, une première installation par reprise de fonds de commerce ou encore le développement d’une master-franchise. Cet organisme mixant financements privés et publics intervient dans la phase d'amorçage en apportant des garanties via des prêts d'honneur notamment. La garantie bancaire peut couvrir jusqu’à 200 000 € dans le cadre d’une création d’entreprise ;
  • L'Adie : L’Association pour le droit à l'initiative économique est une association reconnue d’utilité publique qui aide des personnes exclues du marché du travail et du système bancaire à créer leur entreprise et donc leur propre emploi grâce au microcrédit jusqu’à 10 000 €, et aux prêts d’honneur jusqu’à 4 000 € (sans intérêt) ;
  • Réseau Entreprendre : Cet organisme associatif reconnu d'utilité publique depuis 2003 accompagne les futures PME, créatrices d'emplois et de richesses. Le cœur de cible de Réseau Entreprendre est constitué de projets potentiellement destinés à devenir des PME, c'est-à-dire les créations et reprises ayant au moins 3 emplois lors du démarrage, et 14 emplois à 5 ans. l'association Réseau Entreprendre propose aux créateurs le suivi de son projet par un parrain pendant 2 à 3 ans, ainsi qu'un prêt d'honneur : de 15.000 à 50.000 € (jusqu'à 90.000 € pour les projets innovants), accordé à la personne et remboursable sur 5 ans, sans intérêt ni garantie ;
  • France-Initiative : Premier réseau associatif de financement des créateurs et repreneurs d'entreprises, Initiative France (ex France Initiative Réseau) propose au travers de ses 225 plate formes locales une action de terrain pour aider les créateurs dans leur projet. En 2015, la fédération France Initiative a distribué près de 154 millions d'euros de prêts d'honneur (montant moyen 9 200€). Parmi les entrepreneurs financés par les plate formes Initiative en 2015, 59% étaient des porteurs de projet sans emploi (38% de femmes, 24% de jeunes de moins de 30 ans, 25% de séniors de plus de 45 ans). A trois ans, 88% des entreprises aidées étaient toujours en activité ;
  • France Active : Soutenu par la Caisse des Dépôts, l’Etat, les collectivités territoriales, les banques et le Fonds Social Européen, ainsi que l’épargne salariale solidaire et des actionnaires, souscripteurs et donateurs, France Active propose des prêts d'honneur et des prêts bancaires à taux réduit aux créateurs et repreneurs d'entreprise. Cet organisme accompagne et finance les projets de deux catégories de créateurs : les créateurs d'entreprises sociales et solidaires et les créateurs d'entreprise qui créent leur propre emploi. Les prêts accordés (à taux 0 ou à 2,5%) s'échelonnent entre 2 000 et plus de 100 000€.

4. Les aides et subventions : La France compte beaucoup de subventions et aides diverses proposées par l'Etat et les collectivités locales. Parmi ces subventions, on peut notamment cite l'Accre. Ce dispositif complet est réservé essentiellement aux demandeurs d'emploi bénéficiaires de l’allocation d’assurance chômage (ARE) ainsi qu'à de très nombreux cas spécifiques (bénéficiaires de l'ASP, du RSA, de l'ASS, de l'ATA, du contrat d'appui au projet d'entreprise CAPE, etc). L'Accre permet de bénéficier d'une exonération des cotisations sociales maladie, maternité, invalidité, décès, vieillesse de base et allocations familiales pendant un an. L'aide permet aussi de bénéficier d'un accompagnement et d'une aide au montage, à la structuration financière et au démarrage dans le cadre du Nouvel Accompagnement pour la Création ou la Reprise d'Entreprise (Nacre). Ce dispositif ouvre droit sous conditions à l'octroi d'un prêt à taux zéro de 1 000 € à 8 000 € sur 5 ans maximum. Ce prêt doit être couplé à un prêt complémentaire, dont le montant et la durée doivent être supérieurs ou égaux à ceux du prêt à taux zéro.
Pour les bénéficiaires de l’allocation d’assurance chômage (ARE), l'Acre permet de bénéficier du dispositif ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création l’Entreprise). Ce dispositif, vous permet d’obtenir une aide de 45% des cotisations chômages restant dues (ou de votre ARE restant due) au jour de la création/reprise de votre reprise ou à la date d’obtention de l’ACCRE (si cette date est postérieure).

Des dispositifs fiscaux sont également possibles pour les créations d'entreprises dans le périmètre de certaines zones prioritaires :

  • Zones d'aide à finalité régionale (AFR) : exonération de l'impôt sur les bénéfices pendant 2 ans, puis abattements dégressifs sur 3 ans
  • Zones Franches Urbaines (ZFU) : exonération totale sur les bénéfices soumis à l’IR ou l’IS pendant 5 ans dans la limite de 50 000€ par période de 12 mois, puis abattements dégressifs pendant 3 ansZone de Revitalisation Rurale (ZRR) : exonération de l'impôt sur les bénéfices soumis à l'IS pendant 5 ans+exonération de CFE et de CVAE durant 5 ans à compter de l’année suivant celle de la création de l’établissement + exonération de cotisations sociales patronales (maladie-maternité, invalidité-décès et vieillesse, allocations familiales, versement de transport, FNAL) durant 5 ans. Après 5 ans, abattements dégressifs pendant 3 ans de l'IS
  • Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPPV) : Une exonération totale du CFE pendant 5 ans.

    Pour connaître tous ces dispositifs, vous pouvez lire notre article Choisir d’installer son entreprise en France dans une zone à incitation fiscale.

A noter : Ces dispositifs sont cumulables sous conditions avec l'aide à l'embauche du premier salarié (4 000€ maximum à raison de 500€ versés par trimestre), l'aide à l'embauche dans les PME (4.000€ maximum à raison de 500€ versés par trimestre), le dispositif Zéro cotisations Ursaff pour les contrats rémunérés au Smic.

D'autres dispositifs fiscaux sont dédiés au créateur d'entreprise qui souscrit dans le capital de son entreprise (réduction d'impôt sur le revenu de 18% des montants investis en numéraire dans la société plafonnée annuellement à 50.000€ si vous êtes seul, ou 100.000€ si vous êtes marié(e) ou pacsé(e), déduction des intérêts d'emprunt, réduction de l'ISF).

De nombreux dispositifs supplémentaires sont ouverts aux créateurs par les conseils généraux et régionaux, ainsi que certaines communes et communautés urbaines.

5. Le franchiseur : Ce n'est pas systématique, mais les pratiques d'aide aux créateurs se développent de plus en plus dans les réseaux sous de multiples formes. Parmi les aides possibles, l'on trouve notamment des formules de prêts bancaires à taux négociés en partenariat avec des banques, des formules de franchise participative, de location gérance, etc.

6. Les investisseurs extérieurs : Si les business angels interviennent rarement sur la création d'un commerce en franchise (ils préfèrent les entreprises innovantes), d'autres investisseurs extérieurs peuvent s'intéresser à votre projet comme notamment les sites participatifs de crowdfunding. Comment ça marche ? Le créateur expose et présente son projet sur un site de crowdfunding en ligne et fait ainsi appel aux financeurs pour l'aider à boucler son budget. Les financeurs peuvent sur la base de ce projet procéder à un don (sans contrepartie, avec contrepartie symbolique, avec un contrat de pré-vente / pré-commande). Ils peuvent aussi décider de prendre une participation aux fonds propres de la société créée (crowdequity). Cette participation peut être soit un investissement en capital (rémunération sous forme de dividendes ou de plus-values réalisées lors de la cession des titres), soit en obligations (rémunération sous forme d'intérêts) soit enfin en royalties (rémunération sous forme de commissions sur le chiffre d'affaires). Les financeurs peuvent aussi choisir d'accorder un prêt au créateur qui peut être soit sans intérêt soit avec intérêt mais sans caution ni garantie.

Outre les investisseurs « participatifs » du crowdfunding, il est aussi possible pour le créateur de faire appel à des financeurs plus classiques (parents, amis, associés).

Tout le dossier
Ouvrir un commerce : Introduction
Ouvrir un commerce : Le choix du secteur d'activité
Ouvrir un commerce : Le choix du réseau de franchise
Ouvrir un commerce : Étude de marché et business plan
Ouvrir un commerce : Le choix de l'emplacement

Ouvrir un commerce : Le choix du statut juridique
Ouvrir un commerce : Les démarches de création et obligations administratives

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