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La création d'entreprise : un remède au chômage pour 88 % des Français

La création d'entreprise comme moyen de lutter contre le chômage

Modifié le - Publié le

La création d’entreprise a le vent en poupe en France, comme en témoignent les dernières données de l’INSEE. Selon l’institut, 691.000 entreprises ont ainsi été lancées en 2018, soit une progression de 17 % par rapport à l’année 2017. Un engouement qui s’explique notamment par la nécessité de créer son emploi pour sortir du chômage. Cependant, les études relèvent des freins à la création d’entreprise, comme le risque financier ou la complexité des démarches administratives.

Créer ou reprendre une entreprise : une envie de plus en plus forte pour les Français

Selon un sondage mené par OpinionWay pour l’UAE, avec le soutien de la Fondation le Roch-Les Mousquetaires, réalisé à l’occasion du 26ème salon des Entrepreneurs, 28 % des répondants français ont déclaré avoir envie de créer ou de reprendre une entreprise en 2019. Un chiffre en constante progression (+ 3% depuis 2017 notamment), qui se traduit sur le terrain par le nombre d’entreprises effectivement créées en 2018 : 691.000. Un record depuis que l’INSEE mesure cette donnée. Et la tranche d’âge pour laquelle l’envie d’entreprendre est la plus forte est les 18 – 34 ans, qui souhaitent à 46 % créer leur entreprise. Même son de cloche chez les 35 – 49 ans, qui se hissent au-dessus de la moyenne avec 30 % d’entre eux désirant lancer leur entreprise.

14 % de l’ensemble des Français souhaitent créer ou reprendre une entreprise dans les 2 ans, soit près de 7.5 millions de personnes ! La question du type de travail désiré dans leur avenir a aussi été posé aux actifs, lycéens et étudiants et ils sont 63 % à ne vouloir évoluer que dans un cadre salarié, contre 32 % à leur compte. Pour 88 % des Français, le statut d’autoentrepreneur ou de travailleur indépendant est essentiellement perçu comme le moyen de se créer un emploi. Et donc de lutter contre le chômage, dont le taux est estimé à 8.7 % en juin 2019.

La création d’entreprise : passionnant, mais pas facile !

Même si la création d’entreprise séduit de plus en plus les Français, 68 % d’entre eux partagent néanmoins ce sentiment qu’il est difficile de mener le projet à son terme. Cette difficulté est contrebalancée par l’opinion globale des répondants face au statut d’indépendant. Ils sont ainsi 75 % à avoir une bonne image de l’entrepreneur, contre 22 %, une mauvaise. En effet, avoir son entreprise permet selon les sondés de bien gagner sa vie au quotidien (53 %) et est valorisé par la société (48 %).

Il n’en demeure pas moins que l’envie d’entreprendre en France est en deçà de ce que l’on constate dans d’autres pays européens. C’est ainsi que 62% des Polonais souhaitent ouvrir leur entreprise, 55 % des Espagnols ou 51 % des Anglais. Une différence qui s’explique par les freins à l’entrepreneuriat que l’étude fait apparaître.

Quels sont les freins à l’entrepreneuriat ?

Si l’entrepreneuriat constitue un moyen de sortir du chômage, certains freins viennent bloquer la mise en œuvre du projet. Les principales difficultés avancées sont :

  • Le manque de couverture sociale : 52 % des Français qui envisagent d’ouvrir leur entreprise craignent l’absence de droits au chômage ou d’indemnités maladie. Quelques mesures ont été prises par le gouvernement pour réformer la couverture sociale des travailleurs indépendants. Le congé maternité des entrepreneuses a ainsi été aligné sur celui des salariées, et le mi-temps thérapeutique a été mis en place. Depuis le 1er janvier 2019, les nouveaux créateurs ont droit à des indemnités journalières en cas de maladie. Pour les anciens créateurs, il faudra attendre 2020. Un grand chantier de réforme concernant une meilleure protection des travailleurs indépendants oeuvrant pour des plateformes comme Deliveroo ou Uber devrait aussi intervenir, pour tenter de réguler la précarité qui affecte leurs conditions de travail.

  • La gestion complexe des procédures administratives, pour 44 %. Si la micro entreprise ne nécessite guère plus d’une inscription en ligne pour lancer une activité, la création d’une société commerciale s’avère bien plus complexe, et requiert le plus souvent le recours à un professionnel ou à une plateforme de type legal tech. Or 34 % de ceux qui sont attirés par un projet entrepreneurial envisagent de se lancer avec ce type de société !

  • La difficulté à mobiliser des financements, pour 41 % des Français. En effet, peu d’entre eux ont connaissance des dispositifs d’aide à la création d’entreprise, à l’exception de l’ARE et de l’ACRE.

  • L’isolement, la nécessité de se débrouiller seul pour 37 % des Français : la solitude du chef d’entreprise met à mal la structure dans les 5 ans et dans la moitié des cas. Pour pallier cette difficulté, le modèle de la franchise s’avère tout indiqué.

  • Le manque de confiance de la société dans les entrepreneurs : les difficultés pour trouver un logement à louer, pour obtenir un crédit ou ouvrir un compte bancaire découragent 31 % des Français de se lancer dans l’entreprise.

Avec quel type d’entreprise les Français souhaitent-ils se lancer ?

En Europe, 48 % de ceux qui envisagent de créer leur entreprise préfèrent se lancer seul avec un statut de micro-entrepreneur ou de freelance, 33 % seul, en société classique, 18 % à plusieurs en société commerciale.

En France, 84 % envisagent de se lancer en micro entreprise, 34 % en société commerciale unipersonnelle et 14 % en société commerciale pluripersonnelle. Un excellent score pour la micro entreprise, qui s’explique par la simplicité de déclaration de début d’activité, mais également par le rehaussement des plafonds d’activité et la possibilité de déclarer de la TVA.

Les aides pour les créateurs d’entreprise au chômage

En 2018, 89 % des demandeurs d’emploi qui ont opté pour la création d’entreprise sont parvenus à faire aboutir leur projet. 76 % de ces structures sont encore aujourd’hui en activité.

Les créateurs ont pu s’appuyer sur certaines aides publiques comme :

  • L’ARCE : réservé aux demandeurs d’emploi percevant une allocation de retour à l’emploi, cette aide consiste au versement de 45 % des droits à l’ARE restant. En cas de cessation d’activité, l’entrepreneur peut retrouver ses droits aux allocations ;

  • L’ACRE : le créateur d’entreprise bénéficie d’une exonération partielle des charges sociales au début de son activité ;

  • Le Nacre : cet accompagnement aide le demandeur d’emploi à monter son projet ;

  • Le Cape : le demandeur d’emploi profite d’une aide à la création ou la reprise d’entreprise auprès d’une autre entreprise ou d’une association.

Pour conclure, évoquons également le soutien proposé par les franchiseurs dans leurs contrats, qui garantit aux porteurs de projet un démarrage sous les meilleurs auspices et de meilleures chances de réussite sur le long terme…

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