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La consommation toujours en convalescence en 2014

L'année se clôture sur une hausse de + 0,6% en volume

Publié le

Selon l'Insee, en 2014, les ménages français ont renoué avec la consommation sans toutefois retrouver le niveau d'avant crise. Les secteurs des loisirs et de la culture reprennent des couleurs, tandis que les dépenses alimentaires marquent le pas.

La confiance des ménages revient, doucement mais sûrement selon l'Insee. « En 2014, le pouvoir d’achat des ménages se redresse nettement grâce, notamment, à la stabilité des prix. » Plus précisément, en volume, la dépense de consommation des ménages augmente à nouveau, après s’être redressée en 2013 (+ 0,6% après + 0,4% en 2013 et – 0,3% en 2012). « Son rythme de croissance reste toutefois nettement inférieur à celui d’avant-crise (+ 2,2% entre 2000 et 2007). »

Un pouvoir d'achat en hausse

« En valeur, le revenu disponible brut des ménages s’accroît à un rythme plus soutenu qu’en 2013 (+ 1,1% après + 0,7% en 2013). Cette évolution intervient dans un contexte de stabilité des prix (0,0% après + 0,8%). En conséquence, après deux années de contraction, le pouvoir d’achat augmente nettement (+ 1,1%) ». Par ailleurs, les dépenses pré-engagées (dépenses sur lesquelles les ménages peuvent difficilement influer à court terme) reculent de 0,3% en un an pour représenter en 2014, 29,0% du revenu disponible brut des ménages. « L’essentiel des dépenses pré-engagées des ménages (78,4% en 2014) correspond à leurs dépenses pour se loger et pour chauffer et éclairer leur logement. » Ces dépenses liées au logement diminuent en 2014 (– 1,1% en volume après + 1,2% en 2013). Cette diminution tient en partie aux températures particulièrement clémentes qui ont limité les dépenses de chauffage et d’éclairage (– 10,7 % après + 2,9 % en 2013).

En parallèle, en 2014, les loyers directement pris en charge par les ménages, c’est-à-dire après déduction des aides au logement, continuent de ralentir en valeur (+
2,2% après + 2,5%). « Les aides au logement, quant à elles, continuent à augmenter en 2014, mais à un rythme moindre qu’en 2013 (+ 2,4% en valeur après + 3,7%). Par ricochet, une fois déduites les dépenses « pré-engagées », le pouvoir d’achat du revenu arbitrable individuel rebondit (+ 1,5%). » Plutôt une bonne nouvelle pour le commerce et les services au sens large. Le regain de pouvoir d'achat des ménages permet à certains secteurs d'activité de reprendre des couleurs tandis que d'autres restent encore plombés.


Les secteurs en renaissance...

La consommation en automobile se stabilise en 2014 dans le sillage des achats d’automobiles. Ainsi, après plusieurs années de contraction, la chute des achats d’automobiles neuves et d’occasion est enrayée en 2014 (– 0,1% en volume après – 7,9%). Ce mouvement de stabilisation touche aussi bien le neuf (– 0,2% après – 9,7% en 2013) que l’occasion (0,0% après – 3,9%), et plus particulièrement sur les modèles neufs à essence (+ 6,6% des immatriculations). « En revanche, les ventes de voitures à moteur Diesel continuent de se replier (– 7,4%). » Outre l'achat de véhicules, en 2014, « la consommation de carburants et lubrifiants repart timidement à la hausse après six années de baisse (+ 0,2% après – 2,2%) ». De leurs côtés, les dépenses en transports aériens continuent de progresser mais plus modérément qu’en 2013 (+ 1,2% en volume après + 3,3%).

L'autre grand secteur en renaissance est celui de la culture et des loisirs dont les dépenses sont à nouveau orientées à la hausse (+ 0,6% en volume après – 1,1%). « Après deux années de nette contraction, la fréquentation des salles de cinéma augmente à nouveau en 2014 (+ 8,2 %) : avec 208 millions d'entrées, elle se rapproche du record des années 2010 et 2011. » La consommation en jeux de hasard se redresse aussi de 0,6% en volume en 2014 tandis que dans le même temps, et pour la septième année consécutive, la consommation des ménages en presse et livres, y compris papeterie, se replie (– 3,6% en volume, après – 4,3% en 2013). L'Insee dresse également le même constat pour les ventes physiques de disques et celles de DVD qui « se contractent encore (respectivement – 7,1% et – 13,1%) alors que les achats de musique en ligne se développent de plus en plus. »

Enfin, les dépenses en habillement et chaussures repartent à la hausse (+ 1,9% après – 1,0%) après trois années de contraction. « Ce mouvement traduit le rebond de la consommation de vêtements, alors que celle de chaussures est toujours orientée à la baisse. »


Les secteurs en décélération

« Les dépenses de consommation dans les hôtels, cafés et restaurants restent également orientées à la baisse (– 0,9% en volume après – 1,4%). Seule la dépense d'hébergement en camping progresse cette année encore, au contraire des autres composantes de l'hébergement qui diminuent de nouveau. » En 2014 aussi,« la dépense de consommation en biens et services de l’économie de l’information continue de se replier en valeur (– 1,6% en 2014 après – 4,6% en 2013) ». Ce repli amorcé en 2009 se traduit par une baisse marquée et ininterrompue des prix (– 4,6% en 2014) mais aussi une décélération de la dépense en volume (+ 3,1% après +4,7%). « Ce ralentissement est imputable aux services de télécommunications (+ 2,5% en volume après + 11,2%). En revanche, le marché des téléphones mobiles demeure extrêmement dynamique (+ 46,0% en volume), en lien avec l’essor des Smartphones. » Parallèlement, les autres produits de l’électronique grand public (téléviseurs, consoles de jeux…) rebondissent (+ 10,6% en volume après – 3,6%).

L'autre grande secteur en décélération est celui de la consommation d'assurance qui progresse moins fortement en 2014 qu'en 2013 (+ 1,6% en volume après + 2,2% en 2013). Les Français ont également moins dépensé pour leur santé (+ 1,7% en volume en 2014 après + 2,6% en 2013). De son côté, la consommation alimentaire décélère également mais légèrement : + 0,6% en volume après + 1,0%. Cette décélération s'installe alors que dans le même temps, les prix reculent (– 1,2% après +1,2%). Seuls les ventes de fruits rebondissent (+ 4,7% en volume après – 0,7%) boostées par la fonte des prix (– 4,6% après + 6,2%). A l'inverse, la consommation de légumes est moins dynamique qu’en 2013 (+ 1,2 % après + 4,2 %). Idem pour les ventes de poissons, fruits de mer et viandes (respectivement – 1,7 % et – 0,9 % en volume après – 1,4% et – 0,7%), alors que leurs prix ralentissent.

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