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Les professions libérales : un poids lourd dans l'économie

Fin 2010, près de 748 200 entreprises relevaient du secteur libéral

Publié le

En septembre dernier, le Crédoc publiait les résultats d'une enquête complète sur le poids dans l'économie des professions libérales et les enjeux attachés. Instructif.

etude fonctions libérales Les activités libérales sont partout : dans les services aux particuliers et aux entreprises, la santé, la comptabilité, l'assurance, les professions artistiques, l'enseignement, le droit, l'intermédiation du commerce... Cette pluralité des métiers, des secteurs d'activité et des codes APE, fait que le statut particulier de la profession libérale a des contours assez flous.

Et de fait, les professionnels libéraux ne se limitent pas seulement au code 31 de la nomenclature des catégories socioprofessionnelles (intitulé «
professions libérales et assimilés ») précise le Crédoc.



Ils peuvent, «
d’une manière générale, être définis comme des prestataires de services à caractère intellectuel, indépendants et responsables qui exercent en l’absence de lien de subordination et qui ont l’obligation de respecter le secret professionnel. Ils peuvent donc relever de nombreux autres codes de la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles. » Quels sont alors leurs traits communs ?

La réponse tient en deux particularités : «
l’exercice d’une activité non salariée (critère d’ordre social) et l’imposition au titre des bénéfices non commerciaux, donc rattachés à des revenus imposables à l’impôt sur le revenu (critère d’ordre fiscal). » Sachant que ces deux critères peuvent être réunis pour l'exercice de nombreuses activités, pendant longtemps il n'a pas été possible de tenir un compte précis de ces structures hétéroclites. Le croisement de sources diverses manquait de finesse, et il était donc impossible d'estimer concrètement le poids des activités libérales dans l'économie française.

Suite à la mise en place en 2011 de l'Observatoire de l'activité libérale de la Direction Générale des Entreprises, une vision globale de l'activité du secteur est désormais possible. «
Ainsi, fin 2010, près de 748.200 entreprises relevaient du secteur libéral, soit un quart du secteur marchand en nombre de structures. »

Entre 2007 et 2010, le nombre d’entreprises libérales a progressé de 14,4% (90.000 unités supplémentaires), alors que sur la même période le nombre de structures du secteur marchand n’a augmenté que de 9,3%. Autres chiffres : «
Au cours de la dernière décennie, les activités libérales techniques se sont largement développées, témoignant ainsi de leur spécificité par rapport aux domaines du droit ou de la santé : le taux de croissance annuel moyen du nombre total de professionnels libéraux est de 3,8% sur la période 2003-2011 mais s’élève à 7,9% pour les seuls professionnels du domaine technique et conseil. »

Un chiffre d'affaires global de plus de 190 milliards d'euros

Selon l'étude du Crédoc, les entreprises libérales se répartissent en trois grands domaines : la santé, le droit et la technique. Le poids respectif de ces trois grands domaines est inégalement réparti. En effet, plus de la moitié des entreprises libérales (380.420 unités au 1er janvier 2011 soit 50,8% des entreprises) relèvent du domaine de la santé.

Les activités libérales techniques quant à elles représentent 42,0% du total à 314.580 unités
. Le domaine du droit enfin représente 7,1% de l’ensemble des entreprises libérales (53.170 entreprises). «
Le fait le plus remarquable de ces dernières années dans le secteur libéral a été la forte croissance des activités techniques qui ont bénéficié des stratégies d’externalisation des entreprises et de la montée en puissance des normes dans de nombreux domaines. »

En terme de poids économique, les entreprises libérales présentaient un chiffre d’affaires global de 190,3 milliards d’euros au 1er janvier 2011 – soit 5,4% du secteur marchand (+
0,4 point en trois ans). Ce chiffre d'affaires global est logiquement généré par les deux grands domaines que sont les activités techniques (44,3%) et la santé (46,1%). « Nettement moins nombreuses, les entreprises libérales du droit généraient cette année-là 18,15 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit seulement 0,5% du secteur marchand. » Autres chiffres intéressants : Le secteur libéral est, selon le Crédoc, un des premiers pourvoyeurs d’emplois, « à la fois non salarié (on dénombrait 751.300 professionnels libéraux en 2011, en hausse de 2,4% en un an) et salarié (892.900 salariés en 2011, + 0,9% en un an). »

Des médecins mais aussi des pros du conseils

Sur près de 750.000 professions libérales, les médecins sont (sans surprise) les plus représentés regroupant, sur la période 2009 2011, 16,9% de l’ensemble des effectifs libéraux. « En outre, 5 autres métiers de la santé apparaissent parmi les 10 professions dont le poids est prépondérant au sein du secteur : les infirmiers (10,9% en 2009-2011), les masseurs-kinésithérapeutes (8,2%), les autres spécialistes de la rééducation (6,1%), les chirurgiens-dentistes (5,0%) et les pharmaciens (4,3%). »

A eux seuls, ces 6 profils représentent plus de la moitié des effectifs de professionnels libéraux entre 2009 et 2011. Outre les métiers de santé, quelques métiers du domaine technique pèsent également assez lourd dans l'ensemble des effectifs libéraux : «
il s’agit des professionnels du conseil (gestion, finance, informatique, relations publiques…) dont la part dans les effectifs totaux est passée de 9,8% en 2003-2005 à 12,2% en 2009-2011, des intermédiaires du commerce (5,2% en en 2003-2005 à 6,4% en 2009-2011) et des architectes (en baisse de 5,5% à 4,6% sur la période). » Dans le domaine du droit, le métier d’avocat est le plus représenté (5,9% en 2009-2011).

Des professionnels d'expérience

Si dans le domaine du droit et de la santé plus de 90% des professionnels possèdent un diplôme de niveau supérieur au baccalauréat, « cette part est inférieure (60% en moyenne sur 2003-2011) chez les professionnels libéraux du domaine technique, domaine caractérisé par une forte part d’autodidactes et de professions non réglementées. » En termes de structure par âge, « l’ensemble des professionnels libéraux sont en moyenne plus âgés que les cadres du privé » précise le Crédoc.

Cette différence marquée s’explique en grande partie par le fait que «
pour la plupart d’entre eux, l’entrée dans la carrière passe par une période de salariat qui permet d’acquérir connaissances, expérience et de tisser ainsi son propre réseau. » Globalement, les femmes sont moins représentées dans les activités libérales (autour des 40%). En terme de répartition géographique, « bien que concentrées principalement au sein des villes-centres des pôles urbains », la localisation des activités libérales dépend fortement des besoins auxquels répondent les professionnels libéraux.

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