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En mars, le moral des Français et le climat des affaires s'améliorent

Selon la dernière enquête de l'Insee, le moral des Français semble reparti à la hausse.

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Selon les derniers chiffres publiés par l'Insee, le climat des affaires s'améliore en mars 2014, avec une hausse d'un point. Le commerce de détail est le principal bénéficiaire de cette hausse tandis que les services et la construction se stabilisent. Le moral des ménages s'améliore très nettement.

moral des francais vdlf Le plus gros de la crise serait-il derrière nous ? La réponse pourrait bien être oui. En effet, coup sur coup, l'Insee révèle que le moral des Français bondit de 3 points et le climat des affaires d'un point. Si ce ne sont les derniers chiffres du chômage (+ 31.500 chômeurs en février), tout semble indiquer une possible reprise. Enfin !

Le moral des Français en nette progression

En mars 2014, précise l'Insee dans sa dernière enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages, « la confiance des ménages augmente. L’indicateur qui la synthétise gagne 3 points par rapport à février, et retrouve son niveau de juillet 2012. » Dans le détail, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée progresse de 2 points (après une hausse de 3 points en février). « Celle sur leur situation financière personnelle future augmente également de 2 points, tout comme la proportion de ménages à considérer comme opportun de faire des achats importants. » Plutôt une bonne nouvelle dans un contexte pourtant morose, même si comme le précise l'Insee « ces trois soldes demeurent largement en dessous de leur moyenne de longue période. »

Et du côté de la capacité d'épargne ? Elle bondit littéralement : « l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle augmente nettement (+ 6 points), après une baisse de 4 points en février. » Le même rebond est noté concernant l'opinion des ménages sur leur capacité d’épargne future (+ 9 points) après une baisse en février (- 6 points). « Ces deux soldes se maintiennent au-dessus de leur moyenne de long terme » ce qui signifie clairement que les Français sentent un léger mieux dans leur budget mais qu'ils misent avant tout sur l'épargne au cas ou... Ceci étant, la tendance au tout épargne de sûreté s'amenuise, signe que les Français reprennent espoir.

« Les ménages sont un peu moins nombreux qu’en février à considérer qu’il est opportun d’épargner : le solde correspondant perd 1 point, après avoir déjà perdu 2 points le mois précédent. Il reste au-dessus de sa moyenne de longue période. » Ces « relativement » bons chiffres sont encore accentués par la perception des Français concernant leur niveau de vie. « Après une baisse en février (-5 points), le solde d’opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France augmente en mars (+4 points). Celui sur le niveau de vie passé est également à nouveau en hausse (+3 points). Ces deux soldes demeurent nettement inférieurs à leur moyenne de longue période. »

Cet optimisme est à porter au crédit sans doute d'une inflation perçue en nette baisse. En mars, la proportion de ménages à estimer que les prix ont augmenté continue de baisser (–5 points), portant le recul depuis septembre 2013 à 27 points. Le solde correspondant est inférieur à sa moyenne de long terme depuis deux mois et son niveau est le plus faible depuis septembre 2009. Les anticipations d’inflation des ménages baissent également, le solde correspondant diminuant de 6 points après un recul de 8 points le mois précédent. Il reste cependant quant-à-lui légèrement au-dessus de sa moyenne de long terme. Même la perception du spectre d'une hausse du chômage s'amenuise (- 2 points) après deux mois de hausse (+ 6 points).

Le climat des affaires s'améliore doucement

Dans sa note de conjoncture pour le mois de mars 2014, l'Insee note un climat des affaires en légère amélioration. « L’indicateur du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, gagne un point à 95, cinq points sous sa moyenne de longue période (100). » En parallèle, l'indicateur de retournement calculé au niveau France reste dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable. La perception diffère toutefois quelque peu selon les secteurs d'activité : « L’indicateur du climat des affaires reste stable dans l’industrie, et augmente d’un point dans les services et le bâtiment. Il progresse de deux points dans le commerce de détail comme dans le commerce de gros. ».


Dans le commerce de détail et le commerce et réparation automobile, « selon les chefs d’entreprise interrogés en mars 2014, le climat des affaires reste en deçà de son niveau moyen ». Et si l'indicateur synthétique gagne deux points, il « fluctue toujours autour d’un niveau inférieur à sa moyenne de long terme. » Plus précisément, pour le commerce de détail, l’activité des derniers mois s’est repliée, « le solde correspondant étant désormais nettement inférieur à son niveau moyen. Les détaillants sont pratiquement aussi nombreux que le mois dernier à prévoir une baisse d’activité, comme l’indiquent les prévisions de ventes et les intentions de commandes. Ces tendances sont le fait des commerces tant généralistes que spécialisés. »

Cela a pour conséquence une perception des prix passés et prévus quasi stable, « mais toujours très inférieur à son niveau moyen », tandis que la situation de trésorerie est déclarée plus difficile qu’en janvier. Pour le commerce et la réparation automobile, les commerçants sont aussi nombreux qu'en février à déclarer une baisse de leurs ventes passées et prévues, chacun des deux soldes demeurant en dessous de sa moyenne de longue période. « Cependant les intentions de commandes progressent nettement, le solde correspondant revenant au-dessus de son niveau moyen. » Ce rebond dans les commandes renfloue les trésoreries jugées normales, même si « le solde relatif aux prix des derniers mois est en hausse et rejoint son niveau moyen, mais celui relatif aux perspectives de prix reste très bas. »

Dans les services, en mars le climat des affaires est quasi stable. « L’indicateur synthétique gagne un point par rapport au mois de février et s’établit à 93, un niveau inférieur à sa moyenne de longue période (100). L’indicateur de retournement se situe dans la zone indiquant une situation conjoncturelle neutre. » Dans les transports routiers de marchandises, le solde d’opinion relatif à l’activité passée reste supérieur à sa moyenne de long terme tandis que le solde relatif à l’activité prévue se redresse et se rapproche de son niveau moyen. Dans l'hébergement et la restauration le ralentissement de l'activité sur la période récente quoiqu'en léger mieux ne suffit pas aux professionnels pour voir une éclaircie. Leurs anticipations d’activité et de demande sont très pessimistes. Dans le secteur de l'information et la communication, les professionnels anticipent une amélioration de la demande mais les soldes relatifs à l’activité passée et à l’activité prévue restent toujours très inférieurs à leur moyenne de longue période.

Dans les activités immobilières, l'activité est à un niveau moyen et les mois à venir augurent d'une activité en légère hausse. Dans le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques, les chefs d’entreprise estiment que si l’activité s’est redressée ces derniers mois, les prochains mois sont mal orientés. Enfin, dans les activités de services administratifs et de soutien, le solde d’opinion relatif à l’activité passée est quasi stable. « Le solde d’opinion relatif à l’activité prévue se redresse et dépasse sa moyenne de long terme. »

Dans la construction, le climat des affaires est quasi stable. L’indicateur synthétique du climat des affaires gagne un point par rapport au mois de février mais demeure en dessous de sa moyenne de long terme. L’indicateur de retournement est en zone neutre. Les carnets de commandes sont toujours jugés inférieurs à la moyenne et les capacités de production toujours sous-utilisées.

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