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Entreprendre au féminin : l'Etat dévoile son plan

L'Etat met en place plan de sensibilisation à l'entrepreneuriat au féminin. Objectif : passer de 30 à 40 % le taux de création d'entreprise au féminin.

Publié le
Le 27 août dernier, le Gouvernement présentait son plan de sensibilisation à l'entrepreneuriat au féminin. Un plan ambitieux qui a pour objectif de faire passer de 30 à 40 % le taux de création d'entreprise au féminin d'ici la fin du quinquennat.

La création d'une entreprise pour une femme rime trop souvent avec embûches, galères et emploi du temps ingérable. Face à ce constat et pour permettre aux femmes de mieux exprimer leurs potentiels de créatrices, le 27 août dernier, trois ministres, en l'occurrence Najat Vallaud-Belkacem (droits des femmes), Geneviève Fioraso (enseignement supérieur et recherche) et Fleur Pellerin (PME, innovation et économie numérique) ont dévoilé les grandes lignes d'un plan ambitieux : le plan de sensibilisation à l'entrepreneuriat au féminin.

Objectif : 40% de femmes entrepreneures en 2017

Le constat est clair : Aujourd’hui, les femmes ne représentent en France que 30 % des créations d’entreprise et ce taux stagne depuis plusieurs années. Seule 1 sur 10 des entreprises innovantes nouvellement créées est dirigée par une femme. Pour remédier à cet état de fait, le plan se fixe un objectif : faire passer de 30 à 40 % le taux de création d'entreprise au féminin d'ici à 2017. Pour y parvenir, trois axes sont dégagés avec pour chacun des mesures ad'hoc.


Axe n°1 : sensibiliser, orienter et informer

Dès la classe de 6ème, l’entrepreneuriat féminin fera partie du programme au titre du nouveau parcours individuel, d’information, d’orientation, et de découverte du monde économique et professionnel, prévu par la loi refondation de l’Ecole. Plus tard dans la scolarité, les Pôles Etudiants, Entrepreneuriat, Innovation (P2EI) prendront le relais. Ils seront chargés de mettre en place des actions spécifiques de sensibilisation à l’entrepreneuriat féminin, sous forme de témoignages de femmes entrepreneures, mais aussi d’intégrer cette question dans les enseignements,
et d’inciter les établissements d’enseignement supérieur à

mettre en place des modules de formation continue pour les femmes actuellement salariées. Des dispositifs d'accompagnement dans les projets de création seront offerts en parallèle aux étudiantes. Des prix seront également créés pour distinguer et récompenser les initiatives au niveau régional et national. Enfin, un site internet référent viendra mutualiser toutes les informations sur les dispositifs spécifiques ou généralistes disponibles par région.

Axe n°2 : renforcer l’accompagnement des créatrices


Pour faciliter le parcours de la créatrice d’entreprise, les acteurs régionaux, les institutionnels et les partenaires associatifs sont appelés à se mobiliser pour identifier les actions prioritaires à mener au plus proche des créatrices. Les actions envisagées pourront être le soutien à l’entrepreneuriat des femmes des quartiers, la formation des créatrices, la mise en place de couveuses, l’organisation de concours locaux, l’aide à la création d’activité en milieu rural ou encore le développement du mentorat. En parallèle de ce travail de fond visant un accueil personnalisé, les institutionnels seront invités à
professionnaliser l’accompagnement.

Axe n°3 : faciliter l’accès des créatrices au financement

Pour aider les femmes à rassembler une bonne capitalisation initiale, des solutions de financement spécifiques vont voir le jour. Bpifrance Investissement accordera ainsi une attention renforcée aux projets d’investissement portés par des femmes. Elle « étudiera les aides spécifiques qu’elle pourra apporter aux femmes cheffes d’entreprises, pour la création, le développement ou la reprise d’activité ». En outre, la visibilité et les moyens du Fonds de garantie à l’initiative des femmes seront renforcées (+ 25 %). Un fonds expérimental partenarial (CDC, Conseil régional, organismes consulaires et banques privées) sera créé dans trois régions (Poitou-Charentes, Rhône-Alpes et Limousin) afin de compléter les financements. « En lien avec la Fédération bancaire française, l’entrepreneuriat féminin sera promu et développé dans les principaux réseaux bancaires et des actions seront engagées pour sensibiliser les conseillers bancaires à l’existence du dispositif FGIF et les former à l’accueil et à l’accompagnement des créatrices. »


Selon la dernière enquête sur la franchise réalisé par le CSA pour la FFF et Banque populaire, les femmes représenteraient désormais 45 % des franchisés, soit 5 % de plus qu'un an plus tôt (voir notre article Les femmes et la création d'entreprise en franchise). Les franchises typiquement féminines sont principalement dédiées aux services à la personne, mais aussi à la restauration, aux activités liées à l'esthétique, la remise en forme et la beauté, à la décoration et la maison et au textile et à la mode.


Dominique André-Chaigneau, Toute La Franchise ©

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