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La loi Macron est une chance pour la franchise selon le dirigeant de Carrément Fleurs

Publié le

Bruno Pain fondateur et dirigeant du réseau Carrément Fleurs salue les bienfaits qu’aurait l’application de la loi Macron dans le monde de la franchise. Une loi qui selon lui devrait « redonner du souffle à la franchise » et « réduire le nombre de mauvais franchiseurs ».

Dans un premier temps il explique que la clause de non concurrence en fin de contrat n’a pas lieu d’être. En l’état, il affirme que celle-ci est « extrêmement difficile à mettre en œuvre car elle ne doit pas avoir pour objet d’empêcher le franchisé d’avoir une activité commerciale ». Aussi, aujourd’hui, un franchisé qui quitte son réseau peut tout à fait poursuivre la même activité pour peu qu’il se prive de tous les éléments caractéristiques du concept. « Il ne peut plus utiliser la marque, l’architecture commerciale, les outils de communication, les logiciels, la centrale d’achat ou de référencement, les recettes spécifiques, etc. », détaille Bruno Pain. Si ce derbier admet que le franchisé a acquis un savoir-faire, il rappelle qu'il est cependant obligé de repartir de zéro. Aussi, la suppression de cette clause de non concurrence ne changerait pas grand-chose, l’important étant de continuer à protéger le concept : « peu importe qu’il y ait ou non une clause de non concurrence, déclare-t-il, le contrat protègera encore contre les plagiats et les juges continueront de condamner les franchisés parasitaires. »

Pour ce qui est de la clause de non affiliation à une enseigne concurrente, Bruno Pain la juge liberticide et soutient sa suppression. Evoquant sa propre expérience d’ancien franchisé et sa philosophie libérale, il s’interroge sur les raisons qui expliquent qu’un « franchisé mécontent de son franchiseur ne peut pas, dans les faits, changer de réseau ». Défendant cette liberté d’entreprise, il s’oppose à l’argumentaire des détracteurs de la loi Macron « expliquant qu’ils ont investi dans leur réseau et qu’il est donc normal de le protéger ». Pour lui, le fait d'avoir choisi de se développer en franchise implique que « cet investissement est partagé avec le franchisé ». Il ajoute que « lorsque l’on choisit ce mode de développement, l’entreprise délègue la plus grande partie du risque financier au franchisé et de ce fait perd ainsi la propriété de sa clientèle et ne maîtrise plus l’emplacement ».

Bruno Pain se positionne en faveur de la loi Macro et de la suppression de ces clauses qui selon lui « sont autant de barrières à la sortie, ont pour conséquence de créer des situations de rente et empêchent l’émergence de nouveaux acteurs sur le marché ». Il soutient que « cette loi aura pour conséquence d’apporter un peu plus de concurrence entre les franchiseurs et sanctionnera plus rapidement les mauvais qui donnent une mauvaise image de la franchise, et créent de l’insatisfaction dans leur réseau. »


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