Fanny Goupy est en charge du développement du réseau de chasseurs immobiliers Côté Acheteur®. Elle présente le métier de chasseur immobilier, le marché et les atouts de la licence Côté Acheteur® pour réussir en tant que chasseur immobilier.
Toute la franchise : Bonjour ! Pouvez-vous vous présenter ?
Fanny Goupy : Je suis associée dans Côté Acheteur®, en charge du développement de la marque Coté Acheteur®« l’immobilier sur mesure ». Je gère également Côté Acheteur® Est parisien.
TLF : En quoi consiste la spécificité du métier de Chasseur immobilier ? Quelle est votre vision du métier ?
FG : La spécificité du métier de chasseur immobilier, est de travailler pour et avec l’Acheteur.
A la différence avec les agences immobilières traditionnelles qui sont à la recherche de mandats de vente, nous travaillons en mandat de recherche et proposons un service de recherche sur mesure à nos clients acheteurs.
Le chasseur immobilier est un professionnel de l’immobilier, détenteur de la carte « T », il bénéficie d’un large réseau local lui permettant d’accéder à la totalité du marché immobilier.
Ma vision du métier : le chasseur immobilier s’adresse à une petite niche de clients ayant besoin d’un vrai service sur mesure, d’une prise en considération de leurs besoins et envies. Pour assurer ce service de proximité, nous devons donc nous adapter à leurs contraintes, savoir écouter, les conseiller au mieux, et les accompagner tout au long du processus de recherche et d’achat.
TLF : Quelles sont les spécificités de ce marché ? Quelle concurrence ?
FG : Côté Acheteur® à inventé le métier de chasseur immobilier en 2001. Depuis plus de 15 ans nous avons ouvert la voie à de nombreux agents immobiliers qui souhaitaient travailler comme nous : du côté de l’Acheteur. Nous avons créé la FFCI (Fédération Française des Chasseurs Immobiliers) en 2007, et la loi ALLUR, en 2015 reconnait enfin le métier en l’inscrivant dans la loi Hoguet.
A ce jour, il y a plus d’une centaine de chasseurs immobiliers installés en France, principalement dans les grandes métropoles régionales. Ce métier s’adresse à un marché restreint : tous les futurs acheteurs vivant en dehors de leurs zones de recherche, ou n’ayant pas le temps de chercher un bien immobilier dans un ces secteurs.
La concurrence entre chasseurs immobiliers se concentre principalement en Ile-de-France et sur la Côte d’Azur. De façon générale, la concurrence a toujours du bon, cela prouve que le métier séduit et trouve sa place dans le marché français.
Rappelons tout de même que le métier de « Chasseur immobilier » est encadré par la loi Hoguet et que l’on ne s’improvise pas « Chasseur » sans avoir la carte « T ».
La FFCI a notamment pour but d’encadrer cette profession et de veiller au respect de la règlementation.
TLF : Pourquoi avoir choisi la forme de licence de marque pour développer votre réseau ?
FG : La licence de marque est un des modes de développement du commerce associé qui corresponde le mieux à notre métier spécifique. Il permet au licencié d’exploiter la marque Côté Acheteur® en toute liberté, sans l’apport onéreux du droit d’entrée prévu dans un contrat de franchise, et de verser une redevance proportionnelle pour la jouissance de la marque et l’utilisation des services qui lui sont associés.
Bien sûr, la carte « T » est obligatoire pour créer sa société de chasse immobilière en licence de marque.
TLF : Quelles ambitions et perspectives pour Côté Acheteur ?
FG : Nous avons pour objectif de nous développer dans les grandes métropoles françaises comme Nice, Marseille, Nantes, Bordeaux, Toulouse …
TLF : Quels types de candidats recherchez-vous ?
FG : Les candidats doivent répondre à plusieurs critères :
- Etre éligible à la carte professionnelle (CARTE T)
- Connaitre parfaitement le secteur sur lequel il souhaite exercer
- Avoir le sens de l’écoute, du commerce et de la négociation
- Être indépendant, motivé, tenace, mobile, disponible…
Une expérience en qualité d’agent immobilier est souhaitable, mais pas indispensable. Nous assurons une formation initiale spécifique au métier de chasseur immobilier.
TLF : De quel budget doivent-ils disposer ?
FG : Il n’y a pas de droit d’entrée, ni de frais d’installation de boutique. Nous travaillons en home business.
Pour démarrer il faut prévoir un budget pour la formation, la publicité, ainsi qu’un fonds de roulement d’une année, entre 10 et 15 000 €.
En général, il faut prévoir 2 mois entre la signature du contrat et le démarrage effectif de l’activité, temps nécessaire pour créer le site internet dédié et suivre la formation d’entrée.
TLF : Quel coût le service proposé représente-t-il pour les clients acheteurs ?
FG : Les honoraires de recherche varient en fonction du budget d’acquisition, mais aussi du circuit emprunté par le chasseur (agence ou particulier). Notre barème varie généralement entre 2% et 6% du montant de l’acquisition. Cette rémunération n’intervient que si nous trouvons et nous est payée le jour de l’acte définitif. Nous rappelons que les frais de dossier sont interdits par la loi Hoguet.
TLF : Quel est le chiffre d’affaires moyen d’un agent de Côté acheteur ?
FG : Les chiffres d’affaires des agences Côté Acheteur® varient entre 100 000 € et 700 000 € HT en 2016.
Nous prévoyons un C.A moyen de 200 000 € par unité de vente en province à partir de 3ème année d’exploitation.
TLF : Quelle participation à la vie de votre réseau attendez-vous des nouveaux arrivants ?
FG : Chez Côté Acheteur®, nous avons à cœur que chaque membre du réseau apporte sa pierre à l’édifice. Nous avons toujours été ouverts aux propositions de développement et aux idées de communication. Aussi nous nous réunissons 1 ou 2 fois par an, afin de mettre nos idées et nos talents en commun.
TLF : Merci Fanny pour tous ces éclaircissements
