Isabelle Auger est franchisée Babychou Services depuis près de trois ans. Pour Toute la Franchise, cette quadragénaire revient sur le désir de reconversion professionnelle qui l’a poussé à cette création d’entreprise dans la petite enfance et sur tout l’accompagnement dont elle a bénéficié de la part de son franchiseur.
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Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Isabelle Auger : J’ai 47 ans et je suis franchisée Babychou Services à Herblay, dans le Val d’Oise, depuis avril 2013.
TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
I.A. : Au départ, je n'avais pas pensé à la franchise. Mon idée était de créer une crèche avec des horaires atypiques. Mais cela représentait un investissement très important, sans compter un délai de 4 ans avant d'ouvrir. C'est en faisant des recherches sur Internet que j'ai découvert Babychou Services et son système de franchise. Dès les premiers rendez-vous, je me suis sentie en phase avec cette enseigne : ses valeurs, sa façon de fonctionner, sa dimension humaine… Je n'ai pas ressenti le besoin de consulter des concurrents.
TLF : Étiez-vous de la profession avant de vous lancer ?
I.A. : Pas du tout, j'étais dans la gestion et la comptabilité ! Pendant 20 ans, j'ai occupé différents postes en tant que Responsable administratif et financier dans des PME. J'ai profité d'un licenciement économique pour me reconvertir. Étant maman de deux enfants et travaillant sur Paris avec 2h de transport par jour, j'ai connu la galère des réunions qui se prolongent, des RER en panne, etc. Je voyais bien le besoin des familles notamment en termes d'horaires atypiques, en complément d'un autre mode de garde. J'ai choisi ce secteur parce qu'il y a un potentiel énorme.
TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?
I.A. : J'ai bénéficié d'un accompagnement rapproché, que ce soit de la part des animatrices réseau, de la fondatrice ou de mes collègues franchisés. J'apprécie ce système car je suis autonome mais sans être seule. Quand j'ai une difficulté, j'ai tout de suite une réponse du réseau. On s'échange des astuces, des bons plans. La veille réalisée par la tête de réseau ainsi que les ateliers qui sont mis en place sont également très appréciables.
TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
I.A. : Clairement, oui. Au départ, j'ouvrais ma bible tous les matins ! Cela m'a permis d'organiser mon travail, de ne pas perdre de temps dans ce métier qui était nouveau pour moi.
TLF : Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
I.A. : Oui, que ce soit la formation, le suivi, les outils… je suis satisfaite sur tous les points.
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?
I.A. : Oui, il existe un vrai esprit réseau chez Babychou Services. On s'appelle, on s'entraide. Avec mes collègues du 95, on travaille ensemble, on se dépanne mutuellement quand il nous manque une intervenante. On se voit une fois par mois pour mettre au point des actions communes (participation à des salons, publicité partagée, etc.)
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
I.A. : Oui, j'ai atteint 95 % de mes objectifs au bout de 2 ans. Aujourd'hui, j'ai passé le cap des 30 K€/mois et j'ai pu embaucher une assistante en alternance.
TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?
I.A. : Je fais de la publicité, de la distribution de tracts à la sortie des écoles. Je suis également dans des réseaux (réseaux d'entrepreneurs, unions des commerçants d'Herblay, association de parents d'élèves, etc.). Je monte également des partenariats pour échanger de la visibilité avec d'autres commerçants (coiffeur, fleuriste, institut de beauté, etc.).
TLF : Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
I.A. : Oui, le besoin est là et il le sera toujours. Nous apportons une réponse pertinente, professionnelle et adaptée aux contraintes des familles.
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
I.A. : Oui, ce que je vis aujourd'hui correspond exactement à ce que j'avais imaginé. Je suis fière de pouvoir aider toutes ces familles à mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle.
TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seul ?
I.A. : Non, pas aussi bien car je n'avais pas les compétences nécessaires pour tout mener de front. Je peux me concentrer sur le développement de mon activité en sachant que tout le reste est géré par la tête de réseau.
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
I.A. : Sans hésitation !
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
I.A. : De croire en leur projet et de se retrousser les manches tous les matins !
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