Carole Sevette a ouvert sa première boutique Sepia à Verdun, en 2009. Elle est aujourd’hui à la tête de trois points de vente de l’enseigne et revient pour Toute la Franchise sur ces cinq années passées aux côtés du réseau spécialisé dans le prêt à porter féminin.
Toute la Franchise : Avant de rejoindre le réseau Sépia, évoluiez-vous déjà sur le secteur de la mode ?
Carole Sevette : Non, pas du tout ! J’ai été secrétaire de direction dans les assurances pendant 15 ans, et avant cela, j’étais commerciale. Mais je recherchais depuis longtemps une solution pour ouvrir une boutique de prêt à porter. La mode m’intéresse beaucoup et je savais que je voulais me lancer dans ce secteur.
TLF : Qu’est-ce qui vous a poussée à rejoindre Sépia ?
C.S. : J’ai découvert cette marque en vacances et j’ai été séduite par la mode tendance, mais pas excentrique, qu’elle propose. J’ai trouvé que les vêtements proposés changeaient de ce qu’on peut voir ailleurs. Alors, je me suis intéressée de plus près au réseau et le principe de la commission affiliation m’a plu. C’est une véritable sécurité dans le travail car toute la partie gestion de stock est supprimée, ce qui limite beaucoup les risques. On a la possibilité de travailler en toute indépendance, en évitant une grande partie des contraintes au niveau du choix des collections par exemple, De plus, en rejoignant Sépia, je savais que j’intégrais un groupe solide et à l’écoute de ses partenaires. Ma décision a donc été rapide !
TLF : Au bout de combien de temps avez-vous ouvert votre première boutique ?
C.S. : Il m’a fallu six mois, avec toutes les démarches administratives liées à la création d’entreprise pour me lancer.
TLF : Comment avez-vous été accompagnée par le réseau pendant cette phase de création d’entreprise ?
C.S. : J’ai bénéficié d’un accompagnement de A à Z ! J’avais déjà trouvé mon local, donc je n’ai pas eu besoin d’aide à ce niveau là, mais pour tout le reste, qu’il s’agisse des dossiers bancaires ou des diverses démarches, l’équipe a été là pour moi. Le personnel de la centrale a été présent pour l’agencement du magasin et toute la mise en place en boutique. On est vraiment bien entourés au moment de l’ouverture !
TLF : Et ensuite ? Le réseau est-il toujours bien présent pour vous accompagner dans votre développement ?
C.S. : Complètement, oui ! Après l’immersion dans une boutique, pour acquérir les notions de base, il y a toujours quelqu’un de disponible pour répondre aux questions qu’on peut se poser. Que ce soit à la centrale ou dans les boutiques que Sépia possède en propre, je sais qu’à la moindre difficulté rencontrée, quelqu’un trouvera le temps de m’apporter une réponse.
TLF : Vous disiez plus haut que Sépia est un groupe à l’écoute de ses partenaires. Comment cela se traduit-il dans votre activité ? Avez-vous des échanges réguliers ?
C.S. : Oui, la directrice régionale fait régulièrement le tour des boutiques et puis je vais au siège une fois par an, pour rencontrer le PDG. C’est l’occasion d’échanger avec lui, de faire le point sur l’année écoulée et de parler de l’année à venir.
TLF : L’avenir, justement, comment l’envisagez-vous après avoir ouvert trois boutiques Sépia ?
C.S. : L’idée est pour l’instant de consolider tout ce qui est en place. Ma première boutique, à Verdun, est située en centre ville. Les deux autres [à Luneville, depuis 2011, et à Reims depuis décembre 2013, ndlr] sont dans des centres commerciaux. Ce n’est pas du tout la même clientèle ni les mêmes contraintes. Je veux donc vraiment me concentrer sur ces trois boutiques avant de penser à autre chose.
TLF : Mais vous n’êtes pas hostile à l’idée d’une éventuelle 4e boutique…
C.S. : Dans l’immédiat, je ne sais pas, mais disons que la porte n’est pas fermée !
TLF : Pensez-vous que vous auriez aussi bien réussi sans l’appui de Sépia ?
C.S. : Je suis certaine que non ! Le groupe continue à progresser malgré toutes les difficultés que peut connaître le secteur du prêt à porter aujourd’hui, grâce à des choix très judicieux et une notoriété très importante. Imaginez, j’avais atteint, et même dépassé !, mes objectifs dès la première année !
TLF : Quels conseils donneriez-vous à un candidat qui souhaite se lancer avec Sépia ?
C.S. : Je lui conseillerais de bien faire son étude de marché, car l’emplacement est très important dans la mode. On peut vendre la meilleure marque du monde, si on est mal placé, ça ne pourra jamais marcher. Il faut également garder en tête que l’accueil de la clientèle est primordial dans ce métier. Impossible de passer à côté pour réussir !
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